LE MAGAZINE DU RÉSEAU DANIEL MOQUET
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Nos vies trop rapides, trop remplies, trop compliquées, génèrent du stress. Pour respirer un peu, on ajoute bien souvent des activités aux activités : cours en salle de sport, yoga, footing… sont censés nous aider à mieux vivre. Et si une simple promenade en forêt était le secret du bienêtre ?
Venu du japon, le « Shinrin-Yoku » ou « bain de forêt » prône le contact avec la nature et plus particulièrement avec la forêt. On parle également de Sylvothérapie. L’arbre serait donc aussi un allié de notre santé ? C’est en tous les cas ce que tend à démontrer la pratique du bain de forêt. Pour en faire l’expérience, il est possible de contacter un « guide » expert de Sylvothérapie, qui vous initiera à la promenade en pleine conscience; mais vous pouvez également pratiquer seul. Le principal est d’évoluer dans un lieu qui vous corresponde, où vous vous sentez bien et où vous ressentez d’emblée du plaisir. Tous sens en éveil, vous devrez adopter une marche lente vous permettant une connexion totale avec votre environnement, puis alterner la marche et des pauses qui vous permettront d’approfondir votre ressenti. Enlacer un arbre n’est pas un geste vain, mais une autre pratique, qui invite à ressentir les énergies de l’arbre et à en tirer tous les bénéfices. Selon le docteur Qing Li, expert en Shinrin- Yoku, un simple contact avec la nature, comme la marche dans les bois, une pause dans un parc, ou une abondance de plantes intérieures, suffit à procurer des bienfaits sur la santé (A lire : « Shinrin-Yoku, l’art de la science du bain de forêt » par le Dr. QING Li chez First)
Une étude menée en 2006 par ce même médecin japonais et ses collaborateurs, a démontré que les huiles essentielles émises par les arbres (phytoncides) favorisent l’activité des cellules NK (Natural Killer) qui traquent les cellules infectées par des virus. Les effets produits permettent de prévenir certaines maladies, ou d’en accélérer la guérison. Respirer certaines de ces phytoncides diminuerait la fréquence cardiaque et respiratoire, ainsi que la pression artérielle. De nombreuses autres études tendent également à prouver que la Sylvothérapie agit favorablement sur notre état psychique. Au coeur de la forêt, loin de l’activité humaine, on retrouve plus facilement l’apaisement, la plénitude. Ce qui améliore la concentration, l’estime de soi. (Source : Alix Cosquer – Chercheuse en Psychologie environnementale – Mag. Pour la Science – Hors Série).
L’arbre ne nous communique pas seulement son énergie et ses vibrations. Depuis la nuit des temps, et sous toutes les latitudes, il fournit les ingrédients nécessaires à constituer une formidable pharmacopée. De nombreux arbres sont connus pour leurs vertus médicinales. Citons le bouleau dont l’écorce et les feuilles facilitent les fonctions d’élimination, et dont la sève (ou eau de bouleau) est utilisée pour éliminer les toxines accumulées pendant l’hiver. Le Frêne est également très productif; son écorce et ses feuilles auraient des vertus laxatives et anti-inflammatoires contre la goutte et les rhumatismes. Le Tilleul, dont on utilise les fleurs et l’aubier, est connu pour ses nombreuses propriétés: diminution de la nervosité et facilitation du sommeil, abaissement de la fièvre; il serait également indiqué pour le traitement des rhumes, et aurait des vertus apaisantes sur la peau. Le Pin sylvestre est riche en vitamine C, il a un fort pouvoir antiseptique. On le trouve sous forme d’infusion ou de sirop pour dégager les bronches, ou décongestionner les voies urinaires. Appliqué sous forme de baume ou huile essentielle, il aide à soulager les crampes et les douleurs musculaires. Et ils sont nombreux les arbres qui soignent ! De l’Olivier au Grenadier, en passant par le Caroubier, le Figuier, l’Amandier, le Pistachier, le Palmier, le Noisetier, l’Oranger, etc…. chacun d’eux apportent son lot de remèdes utiles à la santé des hommes (À lire : les arbres guérisseurs de Sylvie Verbois chez Eyrolles)