LE MAGAZINE DU RÉSEAU DANIEL MOQUET
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Nos arbres, et particulièrement ceux des villes, ne sont pas exempts de maladies: La pollution, le manque ou le trop d’eau, certains champignons ou parasites, sont des éléments qui peuvent causer leur perte. Or, à l’heure où l’on détruit plus la nature qu’on ne la préserve, la survie d’un arbre a plus que jamais son importance. Il fallait donc un « médecin » spécialiste, qui puisse en prendre soin, l’entretenir, le tailler, tout en respectant sa morphologie et sa croissance : l’Arboriste-élagueur ou Grimpeur-élagueur est celui-ci.
Un CAP ou un Bac agricole et une année supplémentaire pour obtenir un certificat de spécialisation « diagnostic et taille des arbres », sont nécessaires pour acquérir les compétences utiles à appréhender toutes les difficultés du terrain. Outre la biologie et la physiologie de l’arbre qui lui permet de reconnaître ses pathologies, il doit parfaitement maitriser les techniques de taille pour opérer dans le respect de sa croissance. Il reçoit une solide formation à la sécurité, dont la parfaite connaissance et la maîtrise sont indispensables pour gérer les risques inhérents au travail en hauteur.
L’arboriste est un « grimpeur » et passe une grande partie de sa vie professionnelle à la cime des arbres. Pour lui, il n’est donc pas question de souffrir du vertige. Équipé de cordes, mousquetons, harnais, accessoires de sécurité, il doit manipuler un outillage lourd et quelquefois tranchant (Coupebranches, tronçonneuse…). Certaines espèces d’arbres culminent à des hauteurs impressionnantes, et leur escalade ne se fait pas toujours dans les meilleures conditions : vent, pluie, grand froid, ou proximité de lignes électriques, viennent ajouter des difficultés et accroître le risque d’accident. Pour faire face aux exigences de son métier, l’arboriste ne peut qu’être un sportif confirmé. En plus de la maîtrise absolue des consignes de sécurité, une excellente condition physique est incontournable pour exercer ce métier.
On ne devient pas Arboriste par défaut ! Pour affronter au quotidien les contraintes et les risques de cette profession, il faut avoir le goût du travail en extérieur et le désir d’agir pour la nature. Grimper à la cime des arbres pour les soigner et les rendre plus beau est une manière de contribuer à la préservation de l’environnement et à la qualité de vie des humains en général… c’est sans doute la plus belle des motivations !
Comment imaginer la vie sans les arbres ? Ils sont les vrais gardiens de la planète et semblent veiller sur notre santé et sur notre avenir. Du plus vieux qui a vu naître nos ancêtres et qui porte son histoire jusqu’à nous, à celui que nous planterons demain pour prévenir les effets du réchauffement climatique, les arbres sont définitivement nos alliés.